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L’impératif nucléaire français
A l’heure où six militaires de l’opération sentinelle ont été blessés par une voiture bélier pilotée par un terroriste islamique, où nos armées sont engagées sur plusieurs théâtres d’opérations contre les tenants d’un Islam radical, où les crédits militaires en 2016 ont été rognés par rapport aux engagements pris de près de 1,5 milliards par le gouvernement actuel et où notre armée et ses matériels sont à bout de souffle, la crise nord-coréenne attire notre attention sur le risque nucléaire à l’autre bout du monde.
En effet, la tentation est grande, face à la menace terroriste immédiate de concentrer nos efforts financiers sur nos forces classiques remettant à plus tard la modernisation de notre force de dissuasion nucléaire. Il est donc essentiel de se demander si cette option est-elle envisageable sans risque pour la sécurité des français ?
Ma réponse est claire et s’appuie sur le travail de plus d’un an mené avec un groupe d’experts dans le cadre de la récente campagne présidentielle au service du projet de François Fillon.
La dissuasion nucléaire avec ses deux composantes sous-marine et aérienne reste le socle de notre défense nationale. Sa crédibilité repose sur une constante modernisation, notamment dans les deux domaines de la furtivité et de la capacité de pénétration des défenses anti-balistiques adverses. Les technologies à développer ainsi que renouvellement de nos vecteurs et en particulier des SNLE à partir de 2030 vont requérir dès 2019 un effort croissant de recherche et de développement qui va mobiliser un pourcentage croissant dans le budget de la Défense.
Mais pour satisfaire ces deux impératifs, protéger les français aujourd’hui et préparer leur sécurité ’ de demain, l’objectif de 2% du PIB qui a fait consensus chez tous les candidats à la présidentielle doit être atteint en 2023 et non 2025 comme l’a promis le Président de la République. Car si nous n’augmentons pas effectivement le budget des Armées de 2 milliards chaque année à partir de 2018, non seulement nous ne pourrons pas rattraper le retard d’équipement de nos forces classiques et maintenir un niveau élevé d’engagement opérationnel, mais aussi nous mettrons en danger la crédibilité de notre dissuasion nucléaire qui reste l’ultime protection de nos intérêts vitaux, c’est-à-dire de la sanctuarisation de notre territoire national.
Il est en effet impossible de prévoir à un horizon de 10 à 15 ans si nous n’aurons pas à nos frontières un État islamique doté d’armes nucléaires qui pratiquera un chantage encore plus radical que celui actuellement conduit par Kim Jung Un. N’oublions pas qu’aujourd’hui l’État pakistanais est un État nucléaire et se bat au quotidien contre l’islam radical qui a causé dans ce pays [1] la mort de 21.882 civils et 6787 membres des forces de l’ordre entre 2003 et 2017. Baisser la garde nucléaire qui est un effort de long terme face à la menace immédiate actuelle serait irresponsable. C’est pour cette raison que la Défense Nationale ne doit pas être la variable d’ajustement de la mauvaise gestion par l’État de la dépense publique.
Général (2S) Jean-Bernard PINATEL
Auteur de « Histoire de l’Islam radical et de ceux qui s’en servent », Lavauzelle, Mai 2017
Source : ATLANTICO